Clown recto-verso

SÉQUENCE

Après avoir déchiré une feuille de papier, sans en connaître le but, en 10 morceaux, vous assemblerez ces morceaux de façon à faire apparaître la silhouette d’un personnage.
Dans un deuxième temps vous interviendrez sur l’une des faces de votre personnage pour représenter un clown blanc et sur l’autre un auguste.

MATÉRIEL

Pour ce travail, il faut : une feuille de dessin (format A3 – 160 gr/m²), de la colle (pas de scotch), crayons de couleurs, peinture, feutres, …

CONSIGNE

Silhouette de papier
– Déchirer le papier (ni ciseau, ni règle, ni …) en 10 morceaux.
– Réaliser la silhouette d’un personnage (personnage en mouvement, dynamique).
– Coller les morceaux entre eux (pas de ruban adhésif)

Clown blanc & auguste
– Dessiner sur une face un clown blanc, sur l’autre un auguste.
– Soigner la qualité et les détails de vos dessins
– Respecter les caractères de chacun (rigueur et sérieux pour l’un, extravagant et rieur pour l’autre)
– Travail de la couleur (vive, expressive) & du noir et blanc
– Occuper toute la surface du support
– Donner un titre -respecter les délais.


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COMPÉTENCES

VOCABULAIRE

Le clown blanc, maître de la piste, apparemment digne et sérieux, est le plus ancien type de clown. L’auguste au nez rouge, personnage loufoque et grotesque, a fait son entrée en 1874 !

Un dimanche, la foule se presse au Circus Renz à Berlin, l’un des grands cirques de l’époque, qui vit alors son âge d’or. Un écuyer étourdi, ou un garçon de piste, trébuche sur la piste et s’effondre de tout son long dans la sciure, comme s’il s’était fait un croche-pied à lui-même. Sans faire exprès. Le public se tord de rire. Et traite le maladroit d’« idiot », qui se dit « august » en argot berlinois. Le directeur du cirque en redemande. Le clown nouveau vient de naître. Le vrai, le lunaire, le vulnérable, celui qui fait rire malgré lui de nos petits ridicules, et qui va connaître jusqu’à aujourd’hui une glorieuse descendance, est bien plus apprécié que le clown blanc solennel et raide grave des débuts du cirque.

Mais l’histoire est-elle vraie ?

Le clown blanc, vêtu d’un costume blanc, est, en apparence, digne et autoritaire. Il porte le masque lunaire : un maquillage blanc, et un sourcil (plus rarement deux) tracé sur son front, appelé signature, qui révèle le caractère du clown. Le clown blanc est beau, élégant. Aérien, pétillant, malicieux, parfois autoritaire, stricte, il fait valoir l’auguste, le met en valeur.

L’auguste porte un nez rouge, un maquillage utilisant le noir, le rouge et le blanc, une perruque, des vêtements burlesques de couleur éclatante à base de rayures et carreaux trop larges, des chaussures immenses ; il est totalement impertinent, se lance dans toutes les bouffonneries. Il déstabilise le clown blanc dont il fait sans cesse échouer les entreprises, même s’il est plein de bonne volonté. L’auguste doit réaliser une performance dans un numéro au cours duquel les accidents s’enchaînent.

GALERIE

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